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«Ne craignez pas ceux qui tuent le corps » (Mt 10, 23-36)"
Jésus vient de choisir ses apôtres. Avant de les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle, il leur fait ses recommandations. Il sait que son message ne sera pas toujours bien reçu, qu’ils rencontreront des oppositions, des persécutions même. Alors, par trois fois, il leur dit : «ne craignez pas».
Ne craignez pas pour votre vie : osez proclamer mon message.
Ne craignez pas : la pire des pertes serait de perdre Dieu, de vivre sans lui.
Ne craignez pas : mon Père s’occupe de vous.
Il nous est bon, aujourd’hui, en ces jours d’épreuve, et d’incertitude pour l’avenir, d’entendre les paroles de Jésus. Le plus important est la confiance que nous mettons en Dieu. Nous savons qu’il sera toujours là si on le choisit. N’ayons pas peur de dire notre foi, notre espérance, notre adhésion au Christ, et surtout, d’en vivre ! Prendre le parti de Jésus, c’est s’exposer aux moqueries, à l’incompréhension, se retrouver, peut-être, sur le chemin qui a mené Jésus à la mort. Des martyrs d’aujourd’hui vivent cela. Aux yeux de Dieu, je vaux plus que tous les moineaux du monde. Il veille sur moi et il m’aime. Je suis dans sa main.
Sœur Tiphaine Marie, monastère de Prailles.
Méditation de l’Évangile du 21 juin 2020
Douzième dimanche du Temps Ordinaire — Année A
