Actualité

 «Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi…» Mt 10,37" 

 Comme les disciples l’ont dit un jour à Jésus : « Cette parole est rude ! Qui peut l’écouter ? » Jn 6,60.
L’Evangile de ce dimanche nous parle de porter sa croix et de suivre le Christ et cela ne va pas de soi…
Pourtant, nous constatons que c’est par des renoncements que nous avançons, sur le chemin de l’Evangile, vers plus de vie et de joie – notamment quand nous nous mettons au service des autres.
En acceptant les petites morts à nous-mêmes ou les épreuves qui nous arrivent, nous nous ouvrons à une autre façon de voir la vie, et de vivre.
Porter sa croix et suivre le Christ, n’est-ce pas être prêt à faire la volonté de Dieu, à accueillir les événements, et à donner notre vie, comme l’a fait Jésus, en étant sous le regard du Père, sûr qu’il est présent avec nous sur ce chemin?
Saint Benoît, dans sa Règle, nous parle du renoncement à notre «volonté propre» pour discerner et accueillir la volonté de Dieu. Là aussi, ce n’est pas facile à mettre en pratique car nous avons l’impression de « perdre notre vie » en lâchant notre volonté propre. Or, « celui qui perd sa vie à cause de moi la sauvera » (Mt 10,39).
Demandons au Seigneur de nous éclairer aujourd’hui pour que nous puissions nous ouvrir un peu plus à sa Parole, et vivre de sa Vie.

Sœur Dorothée, monastère de Prailles. 

Méditation de l’Évangile du 28 juin 2020  

Treizième dimanche du Temps Ordinaire — Année A  


Retour