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Samedi 8 avril, nous embarquons dans la voiture d’Ellene (bleue comme le ciel de ce magnifique jour de printemps) : direction le monastère de Prailles.

Le GPS est d’humeur taquine… nous faisant prendre des détours improbables… mais heureusement, nous arrivons tout de même à destination : la soupe n’est pas encore froide !

Le dimanche matin, Ellene descend de sa chambre pour la messe de 9h30. Dans le couloir, elle croise Marion qui vient de se rappeler quelque chose en voyant les gens devant l’Église. Nous n’avions certes pas oublié la fête des rameaux, nous en parlions encore la veille… Un détail nous avait échappé, nous allions à la fête des rameaux… sans rameaux ! Vite, une branche de houx pour chacune et le cours des événements peut reprendre sans autres accidents.

Les escalettes participent à la messe : première lecture pour Marion, deuxième pour Ellene. Et Victoire ? Elle n’est pas oubliée puisqu’elle est chargée d’apporter les hosties à l’autel.

Tournage d'une vidéo pour le credofunding!

Le soleil nous accueille à la sortie de la messe. Temps idéal pour une petite séance de tournage. Les escalettes sont de nouveau sollicitées pour faire connaitre l’exposition réalisée à l’occasion des 400 ans des Bénédictines de Notre Dame du Calvaire (https://www.credofunding.fr/fr/benedictines-ndc). Sœur Isabelle vient nous aider, comment faire pour que la caméra ne tremble pas ? Mais nous avons un trépied, s’exclame la religieuse ! Nous voilà sauvées. Le tournage peut commencer (sous le regard amusé de quelques personnes en visite au monastère). Nous commençons par faire un essai, « à blanc » comme dit Marion. Mais sœur Isabelle n’a pas appuyé assez fort sur le bouton ! On recommence… et on écoute ce que cela donne… la caméra est trop loin, les escalettes n’ont pas l’intention de tourner un film muet !

A ce moment, sœur Marie nous rejoint :

-Vous avez terminé ?

-Non ! Pas commencé plutôt !

Il faut reporter la séance. Les escalettes reçoivent une « feuille de route » sur le thème de la grâce. Après le repas, munies de ce petit guide, chacune s’isole pour faire le point, en s’aidant des questions proposées par les sœurs.

A 15h30, nous reprenons la caméra. Posées au soleil, les escalettes s’improvisent actrices mais Ellene s’arrête toutes les deux minutes, cherchant à coller au script qu’elle avait écrit pour la circonstance. Changement de stratégie ! Finalement, nous décidons d’improviser. Et ça marche ! 12 minutes sans hésitations ! Du vrai travail de professionnel…ou presque (les chevilles sont déjà assez gonflées comme ça avec cette chaleur !).

Nous sommes tellement efficaces qu’il nous reste un peu de temps libre avant les vêpres de 17h. Nous décidons de nous poser à l’ombre d’un arbre en fleur, il bourdonne un peu mais ce n’est pas désagréable. Petit moment de bonheur entre les 3 escalettes, les 3 amies… jusqu’à ce que le chien du voisin vienne nous embêter. Voulant jouer, il saute sur nous, un bisou mouillé pour Victoire, un autre gros câlin pour Marion et comme si cela ne suffisait pas, il embarque une chaussette dans sa fuite… (elle sera heureusement retrouvée plus tard, évitant un grave accident diplomatique avec le voisin).

Après cet épisode, digne d’un Tex Avery version monastère, nous retrouvons les sœurs pour les vêpres. Au calme de l’Église, succède une rencontre prévue avec sœur Marie et sœur Tiphaine. Que ressort-il de cet échange ? Une question : qu’est-ce donc que le Salut ?

Fruits de la lectio divina

Le lendemain matin, réponse à notre question après une petite séance de lectio divina (Jean 12, 1-11).

Le Salut, c’est être délivré de l’héritage (parfois très lourd) de notre famille humaine pour entrer dans la famille de Dieu, en plénitude.

Le Salut, c’est être retrouvé (cf : passage de l’enfant prodigue : « il était mort, il est vivant, il était perdu et il est retrouvé).

Le Salut, on peut déjà l’expérimenter aujourd’hui dans notre vie même si on bataille avec ce que l’on est jusqu’à la fin.

Le Salut, c’est par le Christ que nous y parvenons, c’est Lui qui nous sauve. Notre rôle est d’être passeur de vie, le Salut peut passer par nous.

Le Salut se comprend à travers le Triduum pascal.

Le Salut n’est pas réservé à une élite. Tout le monde a droit à la vie, même les êtres « tordus ». En Dieu, il n’y a rien de raté !

Avant de partir, nous recevons un cadeau : une magnifique croix colorée. Elle viendra embellir notre cher oratoire. L’autorisation est donnée pour faire un trou dans le mur ! (La taille du trou n’est pas précisée…)

Les Escalettes de Saint Benoît vous souhaitent joyeuses Pâques !

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